Publié le: 25 novembre 2025 Depuis quelques années, un mot s’est installé dans le vocabulaire du recrutement : le ghosting. Candidats qui disparaissent… recruteurs silencieux… process qui s’éternisent.
Je vois à quel point cela fragilise la confiance des deux côtés.
Le ghosting côté candidats
Oui, certains disparaissent après une candidature, un entretien, ou même après avoir signé. Les raisons sont souvent simples :
- Plusieurs offres en parallèle
- Process trop long
- Difficulté à dire « non »
Ce n’est pas professionnel, mais c’est souvent un symptôme d’un manque de confiance.
Le ghosting côté entreprises
Le sujet est moins évoqué, mais tout aussi réel :
- Aucun retour après une candidature
- Des semaines de silence après un entretien
- Des offres publiées mais pas vraiment ouvertes
Pour les candidats : démotivation.
Pour l’entreprise : réputation affaiblie, surtout au Luxembourg !
⚠️ Pourquoi c’est un problème
Le ghosting casse la relation avant même qu’elle commence. Recruter, c’est créer un lien professionnel : sans communication, ce lien n’existe pas.
🔁 Comment sortir du cercle vicieux ?
Côté recruteurs / entreprises :
- Donner un feedback, même négatif
- Être transparent sur le process
- Dire clairement « non » quand c’est non
Côté candidats :
- Prévenir quand on se retire
- Être honnête sur ses attentes
- Respecter ses engagements
Côté managers :
- Éviter les process trop longs
- Assumer les décisions et la communication
✅ Conclusion
Le ghosting reflète un marché de l’emploi sous tension. Mais ce n’est pas une fatalité : transparence, respect et réciprocité peuvent rétablir la confiance.
💡 Une règle simple que je recommande: dire où on en est, même si c’est pour dire « non ».